Nicolas Bézy retrouve cette saison le Stade Français Paris après six années chez les Toulousains. D’un Stade à l’autre mais aussi d’un poste de demi à un autre, ce retour à Paris pourrait bien être synonyme de maturité pour ce joueur de vingt-deux ans.
On a envie de te dire « bienvenue » mais tu connais finalement déjà la maison. Qu’est-ce qui motive aujourd’hui ce retour ?
Le Stade Français Paris c’est le club que je supportais quand j’étais petit. Je suis originaire de région parisienne et c’était le seul club de la région qui jouait dans l’élite. J’y ai joué jeune et, de fait, ça a toujours été un petit défi personnel d’intégrer un jour l’équipe professionnelle. Je suis ensuite parti à Toulouse mais quand j’ai eu l’occasion de revenir, j’en ai profité et j’en suis très heureux.
Comment t’acclimates-tu à ce nouveau groupe ? Qu’est-ce qu’ont à t’apporter les autres stadistes ?
Il y a ici des joueurs de très grande qualité, avec des internationaux de nationalités différentes. C’est également une nouvelle ville, un nouveau projet de jeu… Je suis arrivé il y a quatre semaines, je m’habitue petit à petit. J’espère que ce changement va me faire progresser. Pour le moment tout se passe bien, j’espère que ça va continuer comme ça.
Tu étais du stage à Soustons. Comment se passe la reprise ?
Il faut dire que j’ai repris une semaine après les premiers, qui eux ont commencé la semaine du 25 juin. J’avais besoin de vacances après ma saison au Stade Toulousain. Les deux premières semaines étaient assez difficiles : on a fait que de la course, du physique, de la musculation... Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi dur physiquement mais avec le stage à Soustons on a retouché un peu au ballon et j’ai commencé à reprendre du plaisir. La condition physique c’est primordiale mais ce n’est pas ce qu’on préfère, nous ce qu’on aime c’est jouer au rugby !
Tu as joué titulaire lors du match amical contre Bayonne. Quel est ton regard sur cette rencontre ?
C’était un match un peu déséquilibré : ils avaient plus de trois semaines de rugby derrière eux, nous qu’une seule. Je ne pense pas que ça reflète le niveau que les deux équipes auront pendant la saison. C’est vrai qu’ils ont fait un très bon match. Ça c’est joué sur trois tiers temps de vingt-sept minutes. Pendant le premier tiers temps, on a pas mal subi. À la pause, on arrivait à rester devant grâce à un essai marqué mais finalement on n’avait pas trop la possession du jeu. À l’inverse, on a plus attaqué pendant le deuxième tiers temps mais ils nous ont contrés. Sur le troisième tiers temps on n’a pas trop existé. C’est ce dernier temps qui explique le score un peu sévère.
Le calendrier de la saison a maintenant été dévoilé : comment appréhendes-tu le match contre Toulouse, prévu au Stade de France le 27 octobre prochain ?
J’ai regardé forcément. L’atmosphère sera un peu plus particulière pour moi sur ce match. Je l’attends avec impatience. Ma famille va venir, sûrement des amis aussi ; en ça ce sera un peu différent. Mais bon, pour chaque match on est là pour gagner et cet objectif ne change pas en fonction de l’équipe en face. Pour ce match en particulier, il faudra déjà que je fasse partie du groupe à ce moment là. C’est à moi de gagner ma place pour prétendre au jeu.
On connaît ta polyvalence : une formation d’ouvreur, des compétences de demi de mêlée.
Qu’en est-il de ton poste cette saison : 9 ou 10 ?
Christophe Laussucq m’a posé la question en début de saison mais nous n'en avons pas encore vraiment parlé pour l’instant. Jusqu’à présent, à Toulouse, j’étais plus utilisé en 10 avec l’arrivée de Jean-Baptiste Élissalde. Avant j’étais plus 9 donc ça dépend. Même chez les jeunes, ça a toujours été comme ça : en fonction de la situation, de l’entraîneur. Ce matin j’ai travaillé en 10, la semaine dernière j’ai joué à la mêlée... Après si moi j’ai une petite préférence, je me mets au service de l’équipe. Si on me dit de jouer 9, je jouerai 9, si on me dit de jouer centre, je jouerai centre… Peut-importe. L’important c’est l’équipe.
Quels sont tes objectifs pour cette saison ? Que pouvons-nous te souhaiter ?
J’espère jouer le plus de matchs possibles, aider l’équipe à arriver dans les six premiers cette année pour jouer la H-CUP l’année prochaine. Il faut absolument qu’on joue dans le haut tableau européen. Le Stade Français Paris est un grand club maintenant c’est à nous les joueurs de donner le meilleur autant individuellement que collectivement.
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