Après une saison un peu compliquée pour lui, le demi de mêlée de Montpellier, Julien Tomas attend beaucoup de cette nouvelle saison. Actuellement en préparation avec le MHR, il s'est confié sur les arrivées de Ledesma et Glas mais aussi sur ses ambitions personnelles.
Comment s'est passé ce stage de rentrée ?
Julien TOMAS: Très bien. Après quatre semaines exclusivement consacrées au physique et à la musculation, on est enfin rentré dans le vif. Depuis lundi et le début du stage, on a retrouvé le ballon. Surtout, on est de retour sur des journées construites à la manière de ce qu'on vit pendant la saison: de 8h à 13h non-stop. Ça sent la reprise.
Avec l'arrivée de Mario Ledesma et Stéphane Glas, le projet de jeu a-t-il beaucoup changé?
J.T.: Non, on est dans le détail. Ce qui est intéressant, c'est que le groupe se connaît et est resté stable au trois-quarts. La plupart des joueurs connaissent déjà le projet. C'est notre première semaine avec ballon, mais on peut déjà travailler dans le détail. Mario et Stéphane y apporte leur vision, leurs précisions, mais le fond de commerce reste le même.
Qu'est-ce que leur arrivée a changé?
J.T.: A la fin, avec l'absence malheureuse d'Éric Béchu, Fabien Galthié était obligé de gérer énormément de choses. Cela lui permet désormais de partager les charges, mais surtout d'avoir un peu de hauteur. Il se concentre beaucoup sur la construction tactique de notre jeu, ainsi que sur l'analyse individuelle. Il prend le temps d'échanger avec nous individuellement. Ce fonctionnement est agréable.
Comment avez-vous trouvé vos deux nouveaux entraîneurs?
J.T.: Ils sont en fait assez similaires: ce sont des tendres. Des personnes vraiment gentilles. Mais dans le travail, ils sont particulièrement pointilleux, perfectionnistes. Ils essaient aussi de nous apporter leur vécu. Pour l'instant, ce n'est que du positif.
Sur un plan personnel, comment abordez-vous cette saison?
J.T.: J'ai un gros appétit. La saison dernière a été dure pour moi. C'était la première fois que mon statut, ici, était remis en question. Entre les blessures et les performances moyennes, je la considère comme une année blanche. Désormais, j'ai faim. Je veux être un leader de cette équipe. Physiquement, je me sens très bien. C'est peut-être la première fois que je me sens aussi bien. Mentalement aussi. Je suis impatient que cela commence
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