Le site du Racing-Métro 92 revient sur l'arrivée de Mathieu Bélie qui délivre une intreview pour les supporters Racingmens.
Formé au Stade Toulousain puis passé par Montauban puis Brive, il s’est engagé pour les trois prochaines saisons avec les Ciel & Blanc.
International moins de 19 ans et 20 ans ainsi qu’au pôle France de Marcoussis, Bélie veut jouer de sa polyvalence pour s’imposer en Ciel et Blanc, lui qui est capable aussi bien d’évoluer à l’ouverture qu’à la mêlée.
Rencontre avec « Belate », comme il est affectueusement surnommé par ses coéquipiers.
Extrait :
Qu’est-ce qui t’a fait choisir le Racing Metro 92 et pas un autre club ?
M.B. : Déjà, c’est un club que j’aime bien. Je le suivais depuis sa remontée dans l’élite et même avant. Le Racing dégage une bonne image de l’extérieur et j’avais envie de saisir cette chance. Je suis venu visiter les installations, il y a le projet du nouveau centre d’entraînement puis de l’Arena, cela fait beaucoup d’éléments qui ont fait pencher la balance pour ce club. Ça donne vraiment envie d’y venir.
Toi qui as connu le Stade Toulousain, un autre grand club de l’hexagone, vois-tu des similitudes ou au contraire des différences entre les deux entités ?
M.B. : Cela fait trois ans que j’ai quitté le Stade… Le Racing me paraît plus professionnel que ce que j’ai eu la chance de connaître à Toulouse. Mais après cela fait trois ans que je suis parti, alors, des choses, il s’en est passé. Mais la précision au Racing est extraordinaire.
De quelle façon mesures-tu cette précision ?
M.B. : Sur la préparation physique, le jeu, les à-côtés… Tout est mis en place pour que l’on réussisse au maximum. Le côté médical également est d’une forte précision. Ici, c’est vraiment un cran au dessus.
Tu as eu la chance de remporter le Brennus très jeune, que retires-tu de tes années au Stade Toulousain ?
M.B. : En ce qui concerne le titre de champion de France, c’est sur le papier. Je ne considère pas avoir remporté le Brennus. Cette année là, je n’ai joué que trois rencontres. Après j’ai eu la chance d’être formé dans ce qui se fait de mieux. Mais j’étais barré par de gros joueurs, des internationaux tels que Michalak, Ellisalde, Kelleher ou Skrela. La tâche n’était donc pas facile. Je ne voyais pas l’intérêt d’y rester et jouer une saison supplémentaire en Espoir. Je voulais m’aguerrir au plus au niveau.
Aujourd’hui, après plusieurs saisons pleines, te considères-tu comme un demi de mêlée ou bien un demi d’ouverture ?
M.B. : Je mêle vraiment les deux postes. J’ai été formé à l’ouverture. Cela fait peu de temps que j’évolue à la mêlée. Je me plais aux deux postes. Je n’ai pas de préférence. Je suis à la disposition des coachs et j’évoluerai au poste auquel on aura besoin de moi. Je prends du plaisir à la mêlée et à l’ouverture
Le rugby a commencé quand et comment pour toi ?
M.B. : Naturellement. Mon père jouait à un petit niveau mais je le suivais sur les terrains. J’ai débuté à cinq ans pour ne plus jamais l’arrêter. C’était un peu pour faire comme papa, bien qu’il ne jouait pas le même poste. C’est venu vraiment naturellement. J’aime ce sport, jouer, le regarder, c’est un plaisir.
Bien que tu sois encore jeune, penses-tu à l’après carrière et pourquoi pas retrouver les études une fois les crampons rangés ?
M.B. : Retrouver les études n’est pas vraiment dans l’air du temps. J’ai passé mon brevet fédéral d’entraîneur à Brive il y a deux ans. Aujourd’hui j’ai envie de passer mon diplôme d’entraîneur. Il faut se protéger. Tout peut s’arrêter vite. La mauvaise blessure au mauvais moment et demain, on se retrouve bêtement sans rien… J’ai une famille derrière moi qu’il faut protéger. Mais l’entrîinement, j’aime ça. Je ne sais pas si, une fois ma carrière finie, je me tournerai vers le coaching mais ça me plairait bien.
Tu es du genre à noter les techniques d’entraînement des coachs que tu côtoies ?
M.B. : Je ne note pas mais j’ai connu plusieurs écoles et ce que met en place Gonzalo se rapproche par exemple de ce que Ugo Mola voulait faire à Brive. Je m’entendais bien avec Hugo et j’ai beaucoup appris à ses côtés. C’est vraiment intéressant de connaître plusieurs entraineurs et façons de coacher. Cela enrichi. Il faut prendre le meilleur de chaque coach.
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