Formé à l’Union sportive bressane avant de rejoindre Bourgoin, Castres puis le Racing, Lionel Nallet a posé ses bagages à Lyon. Il rejoint ainsi son ami Sébastien Chabal, avec la ferme intention de voir le club rhodanien renouer avec le plus haut niveau.
"C’est un club qui se trouve dans une région que j’aime puisque je suis natif de Bourg-en-Bresse". Un retour en source pour le deuxième ligne Lionel Nallet, qui va pouvoir retrouver ses amis d’enfance et sa famille. "C’était déjà une motivation pour moi", sourit-il. Cependant, le charme de la région Rhône-Alpes n’est pas le seul élément qu’a pris en compte l’ancien international (35 ans ; 74 sélections) avant de faire son choix. Sur le site du club, le deuxième ligne évoque également l’attrait sportif pour faire pencher la balance dans son arrivée au Lou: "Sportivement, quand on regarde le parcours, certes le club descend mais il est question de beaucoup de défaites de quelques points, il n’y a pas de grosses défaites. Cela veut dire que c’est un groupe qui a à la base un potentiel de Top 14. Donc en Pro D2 avec quelques recrues en plus, je pense que ce sera un groupe qui aura les capacités de remonter tout de suite".
Apporter son image
Un challenge personnel pour le joueur ? En tout cas, un objectif que Lionel Nallet compte bien atteindre. "Je suis ici pour apporter mon expérience à l’équipe sur le terrain. A partir du moment où je peux apporter quelque chose à cette équipe, cela apportera forcément aux supporters". Il est certain que le recrutement de Lyon laisse rêveur. Entre les deux anciens Racingmen, mais aussi l’arrivée du Gallois Huw Bennett, le club renforce son impact sportif mais aussi son attractivité envers un bassin fort du rugby français. "Ils viendront plus nombreux. Certes au début ils vont venir me voir mais après quelques matchs, ils viendront pour voir l’équipe. Si on est performant sur le terrain, c’est là où tout s’enclenche".
Au-delà, il s’agira même de fidéliser le public sur le long terme: "Je pense que c’est intéressant pour un supporter de suivre une équipe qui remonte, et de voir ce qu’elle fait l’année d’après à l’étage au-dessus" conclut Nallet. Première étape et pas des moindres: sortir triomphant d’un Pro D2 qui s’annonce redoutable.
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