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mercredi 1 août 2012

Lanta pour relancer l'Aviron Bayonnais



Christian Lanta, la préparation de Bayonne se passe bien avec deux victoires en autant de matchs amicaux contre le Stade Français et Montpellier…
Oui, mais il ne faut pas s’arrêter à ces deux victoires. En début de saison, les équipes sont souvent incomplètes. Le résultat n’est pas forcément premier pour toutes les équipes. Il faut plutôt retenir l’excellent état d’esprit dans lequel on travaille. On prend connaissance du groupe, on le découvre, avec ses qualités et les domaines sur lesquels il faut progresser. Il y a beaucoup d’écoute et de volonté. La préparation se passe convenablement.

Dans quel état psychologique avez-vous retrouvé le groupe après une saison compliquée ? 
On s’était vu au mois de mai et on avait essayé d’analyser leur saison. Ils étaient très lucides d’avoir raté quelque chose l’année dernière, de ne pas avoir fait tout à fait ce qu’il fallait mais aussi de s’être repris en faisant un très beau parcours sur les deux derniers mois pour se sauver. Les joueurs ne veulent pas revivre une deuxième saison comme celle-ci. Ils ont l’ambition de se donner les moyens de réussir.

Les joueurs sont-ils revanchards ?
Chacun doit être à son meilleur niveau mais aussi apte à donner le maximum au collectif. Ils savent très bien que la réussite sera collective. Chacun doit avoir envie de progresser, d’être efficace et de faire d’excellents matchs tout en se mettant au service d’un collectif fort. C’est bien d’avoir du temps pour travailler. Nous avons opéré quelques modifications et il faut du temps pour le maîtriser. On connaît les échéances, avec Clermont dès le 18 août. Pour le moment, c’est bien d’avoir du temps pour mettre les choses en place.

Le discours est bien plus mesuré que l’an passé à la même époque quand le club visait le top 6. Ressentez-vous cette prudence ?
Ce n’est pas de la prudence. On s’est vu avec le président (Alain Afflelou). Après une saison terminée à la douzième place, il aurait été présomptueux d’avoir la prétention de terminer dans les six premiers. Il faut être réaliste. Les objectifs viendront au fur et à mesure de la saison. A nous de créer le contexte le plus favorable possible pour que l’ambition puisse s’affirmer au fur et à mesure de la saison. On veut réussir notre début de saison, mettre notre jeu en place et être performant. L’ambition est là mais il faut refaire progressivement le chemin perdu. L’ambition ne sera pas forcément liée à une défaite lors des deux ou trois premiers matchs. Cela peut arriver. Le plus important est la dynamique et la synergie d’un groupe.
L’effectif a été relativement stable cet été avec six arrivées pour autant de départs…


L’effectif était sous contrat, il n’y avait pas de raison de le modifier. Ce n’est pas parce que l’équipe avait fait une mauvaise saison que les joueurs n’étaient pas de qualité. Ce sont deux choses très différentes. Il nous semblait important de conserver le même effectif. A travers les bons et les mauvais résultats, il s’est créé un état d’esprit et une maturité intéressants à utiliser cette saison.

Un des exemples les plus frappants est Joe Rokocoko, incapable de marquer le moindre essai en Top 14 la saison dernière et bien plus en forme aujourd’hui…


Tout le monde s’est polarisé sur Rokocoko qui est un ailier exceptionnel. Il n’a pas réussi mais il est arrivé très tard au sein d’une équipe en difficulté. Il n’était pas très bien physiquement et il a eu du mal à trouver ses repères. C’est vrai que ce garçon n’a pas eu le rendement escompté mais c’est lié à tout un environnement. Cette fois, il a commencé la saison en temps voulu. Il a bien récupéré après une petite opération d’un genou. Il a pu s’entraîner à nouveau dès le début. Physiquement, il est bien aujourd’hui. Nous avons bien travaillé sur le collectif et il trouve ses repères. Je pense qu’il exprimera son talent au fur et à mesure de la saison.

Avec Christophe Deylaud, avez-vous facilement trouvé vos marques dans ce club et dans cette région ?


Le choix était bien pensé et voulu. Nous avons eu un accueil assez exceptionnel du club et de l’ensemble de l’environnement. C’est assez facile de s’adapter à Bayonne. Par expérience, on sait aussi qu’on se sentira d’autant mieux avec des résultats. Nous avons trouvé un club, une ville et une passion exceptionnelle. C’est vrai qu’il y a une ambition débordante de résultats car ce club n’a jamais atteint les six premières places depuis qu’il est remonté. Le contexte est passionnel.



Rugby365.fr

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