Pur Parisien, formé à Boulogne-Billancourt avant de rejoindre le Stade Français, Jules Plisson souhaite se faire une place dans le groupe professionnel cette saison. Il sait qu'il aura sa chance s'il fait ses preuves sur le terrain.
Jules Plisson, avez-vous le sentiment que le Stade Français a réussi un départ idéal avec sa victoire contre Montpellier samedi dernier (32-16) ?
Je ne suis pas sûr que ce soit le départ idéal mais c’est positif pour la suite de la saison. On a fait une première mi-temps pas terrible. On a su réagir en deuxième, sans se mettre la pression et sans avoir peur de perdre le premier match à domicile.
Cette entame poussive était-elle liée au stress d’une première à ne pas manquer devant votre public ?
C’était important forcément, parce que c’était un concurrent direct pour la qualification. On voulait surtout rester invaincu à domicile, comme on l’a été la saison dernière. A nous de remporter tous les matchs à domicile et d’aller chercher des points à l’extérieur, qui nous permettront de nous qualifier à la fin du championnat. C’est ce qui nous a manqué la saison dernière.
Avez-vous essayé d’adapter votre préparation pour aborder différemment les rencontres en déplacement ?
Non, il faudra juste être très bon en défense et ne pas faire de fautes. Il faudra prendre les points quand il faut les prendre et respecter le projet de jeu. Mais le gros point que l’on veut améliorer cette année, c’est la défense. C’est avec elle qu’on va récupérer des ballons et qu’on va pouvoir mettre notre jeu en place. La saison dernière, on jouait à l’extérieur comme on le faisait à domicile. Ça ne marchait pas. A domicile, toutes les équipes veulent gagner, donc c’est d’autant plus difficile d’imposer son jeu.
Comment abordez-vous le déplacement à Bayonne samedi ?
La pression est sur les Bayonnais, parce qu’ils ont perdu leur premier match à domicile. Mais on y va dans l’espoir de faire un résultat. On en a besoin et ce serait bien de confirmer notre bon résultat de la semaine dernière. On se souvient que la saison passée, on avait mis quarante points à Bordeaux au premier match (41-20) et on en avait pris 35 à Castres lors de la deuxième journée (35-10). On va essayer de respecter notre plan de jeu, de mettre en place notre en défense. En fonction de ça, on verra ce qu’il se passe à la fin.
Je ne suis pas sûr que ce soit le départ idéal mais c’est positif pour la suite de la saison. On a fait une première mi-temps pas terrible. On a su réagir en deuxième, sans se mettre la pression et sans avoir peur de perdre le premier match à domicile.
Cette entame poussive était-elle liée au stress d’une première à ne pas manquer devant votre public ?
C’était important forcément, parce que c’était un concurrent direct pour la qualification. On voulait surtout rester invaincu à domicile, comme on l’a été la saison dernière. A nous de remporter tous les matchs à domicile et d’aller chercher des points à l’extérieur, qui nous permettront de nous qualifier à la fin du championnat. C’est ce qui nous a manqué la saison dernière.
Avez-vous essayé d’adapter votre préparation pour aborder différemment les rencontres en déplacement ?
Non, il faudra juste être très bon en défense et ne pas faire de fautes. Il faudra prendre les points quand il faut les prendre et respecter le projet de jeu. Mais le gros point que l’on veut améliorer cette année, c’est la défense. C’est avec elle qu’on va récupérer des ballons et qu’on va pouvoir mettre notre jeu en place. La saison dernière, on jouait à l’extérieur comme on le faisait à domicile. Ça ne marchait pas. A domicile, toutes les équipes veulent gagner, donc c’est d’autant plus difficile d’imposer son jeu.
Comment abordez-vous le déplacement à Bayonne samedi ?
La pression est sur les Bayonnais, parce qu’ils ont perdu leur premier match à domicile. Mais on y va dans l’espoir de faire un résultat. On en a besoin et ce serait bien de confirmer notre bon résultat de la semaine dernière. On se souvient que la saison passée, on avait mis quarante points à Bordeaux au premier match (41-20) et on en avait pris 35 à Castres lors de la deuxième journée (35-10). On va essayer de respecter notre plan de jeu, de mettre en place notre en défense. En fonction de ça, on verra ce qu’il se passe à la fin.
« Il y a vraiment une grosse concurrence à tous les postes »
Vous êtes entré en jeu pour les trois dernières minutes de la rencontre. Comment avez-vous géré le fait de devoir entrer sur ce court laps de temps ?
C’est bizarre d’entrer à la fin. On attend pendant toute la partie. On ne sait pas quand on va entrer, on n’a pas d’indications des entraîneurs. C’est compliqué. Mais quand on entre, on essaie d’apporter notre petit truc à l’équipe. Je suis entré avec Jérôme Fillol. On était tout content mais on était un peu déçu de jouer aussi peu.
Vous vous êtes imposé progressivement dans le groupe professionnel au cours de la saison passée. Sentez-vous la confiance de vos entraîneurs pour ce nouvel exercice ?
J’ai certes fait mes preuves la saison dernière, notamment lors du match à Toulon (ndlr : il avait inscrit 19 points à Mayol en demi-finales du Challenge européen). Mais chaque année est différente. A moi de faire de bons matchs cette année. Si ça se passe bien, j’aurai plus de temps de jeu. Les entraîneurs font confiance aussi bien aux jeunes qu’aux plus vieux. Ils veulent bâtir autour de jeunes issus du club et de cadres de l'équipe. C'est à moi de prouver à chaque apparition que je peux avoir ma place dans l'équipe.
Quelle différence ressentez-vous dans le management par rapport à la saison dernière ?
La différence, c’est surtout que les entraîneurs ont remis les compteurs à zéro pour tout le monde. Si on fait des bons matchs, on jouera. Si on en fait des mauvais, on devra prouver à l’entraînement qu’on mérite de jouer. Ça a été le leitmotiv et le discours principal du début de saison. Tout le monde est à zéro, internationaux ou pas. Ça a créé une concurrence dans l’équipe qu’il n’y avait pas forcément l’année dernière. Il y a vraiment une grosse concurrence à tous les postes.
Avez-vous ressenti cette émulation au cours de la préparation ?
Déjà, on est parti une semaine en stage à Soustons. Ça a permis au groupe de se connaître un peu plus, notamment avec les nouveaux. Après, on est quand même parti deux semaines en Argentine, coupés du monde et loin de nos familles, pour créer une osmose dans le groupe. Ça a été le cas, avec la victoire contre les Pumas.
C’est bizarre d’entrer à la fin. On attend pendant toute la partie. On ne sait pas quand on va entrer, on n’a pas d’indications des entraîneurs. C’est compliqué. Mais quand on entre, on essaie d’apporter notre petit truc à l’équipe. Je suis entré avec Jérôme Fillol. On était tout content mais on était un peu déçu de jouer aussi peu.
Vous vous êtes imposé progressivement dans le groupe professionnel au cours de la saison passée. Sentez-vous la confiance de vos entraîneurs pour ce nouvel exercice ?
J’ai certes fait mes preuves la saison dernière, notamment lors du match à Toulon (ndlr : il avait inscrit 19 points à Mayol en demi-finales du Challenge européen). Mais chaque année est différente. A moi de faire de bons matchs cette année. Si ça se passe bien, j’aurai plus de temps de jeu. Les entraîneurs font confiance aussi bien aux jeunes qu’aux plus vieux. Ils veulent bâtir autour de jeunes issus du club et de cadres de l'équipe. C'est à moi de prouver à chaque apparition que je peux avoir ma place dans l'équipe.
Quelle différence ressentez-vous dans le management par rapport à la saison dernière ?
La différence, c’est surtout que les entraîneurs ont remis les compteurs à zéro pour tout le monde. Si on fait des bons matchs, on jouera. Si on en fait des mauvais, on devra prouver à l’entraînement qu’on mérite de jouer. Ça a été le leitmotiv et le discours principal du début de saison. Tout le monde est à zéro, internationaux ou pas. Ça a créé une concurrence dans l’équipe qu’il n’y avait pas forcément l’année dernière. Il y a vraiment une grosse concurrence à tous les postes.
Avez-vous ressenti cette émulation au cours de la préparation ?
Déjà, on est parti une semaine en stage à Soustons. Ça a permis au groupe de se connaître un peu plus, notamment avec les nouveaux. Après, on est quand même parti deux semaines en Argentine, coupés du monde et loin de nos familles, pour créer une osmose dans le groupe. Ça a été le cas, avec la victoire contre les Pumas.
« Contepomi ? Un mec que je suis très content d’avoir à mes côtés »
Pierre Rabadan évoquait la semaine passée son plaisir de retrouver les stages d’avant-saison et estimait que le staff avait eu raison de réinstaurer cela cet été. Quel est votre avis ?
Le problème des saisons précédentes est qu’on faisait les mêmes stages chaque année. Là, le fait de partir en Argentine nous a permis de vivre H24 (sic) ensemble et de partager des moments qu’on n’aurait jamais partagés avant. Ça a soudé le groupe. C’est peut-être bête à dire, mais la défense au rugby, c’est faire confiance à son coéquipier. Que tu sois jeune ou plus vieux, il faut faire confiance au mec à côté de toi. On ne se connaissait peut-être pas assez, que ce soit avec les nouveaux ou les nombreux étrangers arrivés la saison dernière. On sent vraiment que tout le monde veut travailler dans le même sens. On espère que ça va porter ses fruits.
Vous évoluez au même poste que Felipe Contepomi. Ça doit être un super modèle pour vous au quotidien…
C’est sûr. Il a beaucoup de sélections avec l’équipe d’Argentine. Vu ce qu’il a fait pour le rugby en général, c’est assez impressionnant de s’entraîner à côté de lui. Je m’inspire de ce qu’il fait et je discute beaucoup avec lui, sur la façon de gérer un match. Il est vachement à l’écoute, il me parle beaucoup, il m’explique. C’est un mec que je suis très content d’avoir à mes côtés.
Natif de Neuilly-sur-Seine, formé à Boulogne-Billancourt, avez-vous particulièrement à cœur de vous faire une place à Paris ?
J’ai envie de m’imposer dans ce club. Il m’a formé et je trouve ça beau de pouvoir y évoluer, peut-être même pour toute ma carrière. Je vais tout faire pour aider le club et le faire progresser. En tant que joueur issu de la formation du club, c’est encore plus beau. Y avoir tout fait, arriver en équipe première et s’imposer, ce serait bien.
Après des saisons agitées dans les coulisses, avez-vous accueilli avec soulagement l’été plus calme que vient de vivre le Stade Français ?
Il y a eu un apaisement au niveau du club. Le fait que des anciens joueurs reviennent pour entraîner, ça montre que le club recherche une stabilité et des personnes qui le connaissent par cœur. Ils savent que le rugby à Paris, ce n’est pas comme en province ou dans le Sud-Ouest. C’est vraiment particulier.
Le problème des saisons précédentes est qu’on faisait les mêmes stages chaque année. Là, le fait de partir en Argentine nous a permis de vivre H24 (sic) ensemble et de partager des moments qu’on n’aurait jamais partagés avant. Ça a soudé le groupe. C’est peut-être bête à dire, mais la défense au rugby, c’est faire confiance à son coéquipier. Que tu sois jeune ou plus vieux, il faut faire confiance au mec à côté de toi. On ne se connaissait peut-être pas assez, que ce soit avec les nouveaux ou les nombreux étrangers arrivés la saison dernière. On sent vraiment que tout le monde veut travailler dans le même sens. On espère que ça va porter ses fruits.
Vous évoluez au même poste que Felipe Contepomi. Ça doit être un super modèle pour vous au quotidien…
C’est sûr. Il a beaucoup de sélections avec l’équipe d’Argentine. Vu ce qu’il a fait pour le rugby en général, c’est assez impressionnant de s’entraîner à côté de lui. Je m’inspire de ce qu’il fait et je discute beaucoup avec lui, sur la façon de gérer un match. Il est vachement à l’écoute, il me parle beaucoup, il m’explique. C’est un mec que je suis très content d’avoir à mes côtés.
Natif de Neuilly-sur-Seine, formé à Boulogne-Billancourt, avez-vous particulièrement à cœur de vous faire une place à Paris ?
J’ai envie de m’imposer dans ce club. Il m’a formé et je trouve ça beau de pouvoir y évoluer, peut-être même pour toute ma carrière. Je vais tout faire pour aider le club et le faire progresser. En tant que joueur issu de la formation du club, c’est encore plus beau. Y avoir tout fait, arriver en équipe première et s’imposer, ce serait bien.
Après des saisons agitées dans les coulisses, avez-vous accueilli avec soulagement l’été plus calme que vient de vivre le Stade Français ?
Il y a eu un apaisement au niveau du club. Le fait que des anciens joueurs reviennent pour entraîner, ça montre que le club recherche une stabilité et des personnes qui le connaissent par cœur. Ils savent que le rugby à Paris, ce n’est pas comme en province ou dans le Sud-Ouest. C’est vraiment particulier.
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