Surprise en 2011 avec sa place de finaliste du Top 14, le MHR n’a pas pu rééditer cette performance la saison passée, après avoir buté sur le Castres Olympique en barrages (31-15). La faute à des adversaires qui surveillent désormais comme le lait sur le feu le club entraîné par Fabien Galthié. Le club héraultais ne se présente plus désormais comme un outsider mais bien comme une équipe à faire tomber. Pour assumer son nouveau statut, Mohed Altrad, le président du MHR, qui est passé au travers d’une crise interne et financière sans précédent au mois de juin, a décidé d’injecter du sang neuf dans un effectif déjà performant. Des joueurs de stature internationale sont arrivés comme Shontayne Hape, Matthew Carraro, Yvan Watremez ou Johnnie Beattie. De quoi espérer une saison pleine.
Du côté du staff, il y a aussi eu du changement. Mario Ledesma et Stéphane Glas sont venus épauler Fabien Galthié. Si le groupe a eu le temps de se préparer sereinement depuis la reprise le 25 juin dernier, la première participation de l’Argentine au Four Nations est un souci de taille pour le groupe montpelliérain. Le MHR, adepte d’un recrutement très latin, va se retrouver amputé de plusieurs joueurs majeurs comme Bustos Moyano, Juan Figallo, Agustin Creevy et Lucas Amorosino. Même si les remplaçants sont de qualité, Montpellier risque d’avoir du mal jusqu’à la mi-octobre. Le début de saison sera donc primordial pour ne pas prendre trop de retard sur les meilleurs. Avec une troisième ligne Gorgodze-Tulou-Ouedraogo impressionnante, le club héraultais a tout de même de quoi faire peur. Les atouts ne manquent pas.
Trois questions à Julien Tomas
Quelles sont vos ambitions pour la saison à venir ? Rêvez-vous d’une nouvelle qualification pour la H-Cup ?
C’est tellement dur. Encore plus cette année, le championnat s’est resserré, avec de grosses écuries. On a l’envie de garder cette H-Cup mais ça va passer par les dix premières journées. L’année dernière, on était dans le fond du tableau, on ne pensait jamais remonter. C’est aléatoire.
Quels seront vos atouts ?
On a gardé quasiment la même ossature, donc on connaît le projet de jeu. On a essayé de le modifier, de travailler sur les détails dans les dernières semaines avant le début du championnat. La dimension mentale du compétiteur, on va devoir la mettre encore plus en avant. L’envie de gagner va faire la différence.
Sur quoi se jouera votre première sortie officielle contre le Stade Français ?
Sur des choses simples. Au Stade Français, il va falloir mettre des choses en place, en étant efficaces. On ne va pas réinventer notre rugby. A Perpignan, en match amical, on a perdu tous nos duels, que ce soit au milieu du terrain ou chez nos avants. C’est un point précis où il va falloir avancer. On sait que dans le rugby, le combat est primordial. Il faudra se rassurer. En début de saison, ce sont toujours des matchs avec un peu de pression parce qu’on ne sait pas dans quoi on s’embarque. J’espère qu’on fera un match plein pour se rassurer.
Rugby365.fr
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