Auteur de 21 points contre Perpignan en ouverture du Top 14 (15-21), l’ancien ouvreur du XV de la Rose (91 sélections) a confirmé samedi dernier sur le terrain du Racing-Métro, avec treize unités à son actif (21-23). Chez les Franciliens, il s’est aussi trouvé à l’origine des deux essais de son équipe et a confirmé son influence sur le jeu des siens. Il est redevenu régulier dans son rôle de buteur, avec un seul échec sur douze tentatives, en deux matchs. Il avait pourtant vécu une fin de saison dernière très compliquée dans l’exercice.Avant de régler la mire en demi-finales contre Clermont (12-15) et d’envoyer sa formation au Stade de France, le natif de Frimley avait traversé une sérieuse phase de doute. Très entamé physiquement, il enchaînait les ratés dans les tirs au but et ne pesait plus sur le jeu. Perdu sur le terrain, il ne gagnait plus ses duels, lui qui est pourtant réputé excellent défenseur. Mais Wilkinson sortait d’une saison longue et éreintante à tous les niveaux.
Elle avait débuté dès le mois de juin, avec la préparation pour une Coupe du monde aux antipodes. Le maître à jouer de l’Angleterre était ensuite rentré meurtri de Nouvelle-Zélande, où son équipe avait failli sportivement (élimination en quarts de finale contre la France) et en dehors des terrains, où les polémiques s’étaient multipliées. Le contexte sera bien différent cette saison. Après de longues vacances, il sort d’une préparation pleine. Après avoir annoncé sa retraite internationale, il bénéficiera de plages de repos au lieu de partir en stage avec sa sélection. Enfin épargné par les blessures depuis plusieurs saisons, il dispose donc de tous les ingrédients pour réussir une grande saison. Mais de la cohabitation avec Michalak pourrait dépendre son avenir. Comme le précise La Provence, la date butoir fixée au mois de décembre n’est certainement pas anodine. Elle lui donne le temps de se situer dans le groupe avant de se prononcer.
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