A cinq jours du coup d’envoi de la saison et la réception de Clermont, Alain Afflelou s’est montré assez serein, lundi, en conférence de presse. Le président de l’Aviron croit au redressement sur le plan sportif de son équipe. Surtout, il aspire à plus de tranquillité et souhaiterait que le groupe basque vive moins dans le stress.
"L'année dernière, on avait l'état d'esprit comme un cachet d'aspirine, un peu euphorique. Là, je suis très confiant, très rassuré par la présence de gens de grand talent qui ont des valeurs morales et humaines de grande qualité. Je suis rassuré par l'encadrement, par les premières semaines de travail. J'aimerais que l'on fasse la saison que l'on avait imaginée l'année dernière. On ne va pas commencer à faire des pronostics et des projets, j'aimerais qu'on vive déstressé. J'ai demandé à Christian (Lanta, NDLR) de faire en sorte que l'on soit un peu moins stressé en allant au stade et qu'après les matches, on ne soit pas obligé de regarder les calendriers pour savoir qui doit battre qui la fois d'après pour être sauvé".
Afflelou: "Pas beaucoup de clubs nous ont craint l'année dernière"
S’il n’a pas cherché d’excuses quant aux mauvais résultats de la saison écoulée, Alain Afflelou souligne que Bayonne a su retenir les leçons. "Nous avons eu des tas de problèmes, des pépins, des blessures. On n'est pas les seuls à avoir eu des problèmes mais on les a gérés moins bien que les autres. On a payé pour apprendre". Désormais, il aspire à la réaction d’orgueil des joueurs. Et que l’Aviron bayonnais prenne plus d’envergure en Top 14.
"Je veux éviter d'être le club que l'on vise pour descendre. Qu'on ne dise pas "on va à Bayonne, c'est sympa, on va prendre quatre points, peut-être le bonus offensif". Il faudrait que les gens aient un peu peur de venir chez nous et qu'ils nous craignent quand on va chez eux. Cela voudra dire que l'on compte. Un peu de fierté et d'orgueil. On a envie de gagner et d'être craint et je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de clubs qui nous aient craint l'année dernière. On va essayer de changer mais ce sont les résultats qui le prouveront". Le président bayonnais aura un premier élément de réponse dès samedi à Jean-Dauger.
Rugbyrama.fr
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