vendredi 31 août 2012
mercredi 29 août 2012
Le MHR a lancé sa saison !
La victoire face à Clermont a soulagé Montpellier. Défait lors de la première journée au Stade français, le MHR a su se remobiliser pour faire patiner les Clermontois. Pour sa deuxième réception de rang, samedi face Agen, le club héraultais veut imposer sa force: "On n’a pas envie d’être une équipe moyenne, à chaque fois dans la réaction", clame le demi de mêlée, Julien Tomas, sur le site du club, au sortir de l’entraînement mardi. Car avant Clermont, la contre-performance à Charléty (16-32) avait mis en lumière les lacunes montpelliéraines. Tomas toujours: "Nous avions manqué d’engagement, de précision, d’envie". Trois valeurs que devraient porter haut les Agenais, encore orphelins de victoires après deux matchs à Armandie. Les conditions d’un match-piège sont réunies. Le demi de mêlée compare d’ailleurs ce match à ceux de l’an dernier contre Brive ou Bayonne, qui après des déconvenues dans leur antre, débarquaient sans complexe.
Galthié: " Quand on est une bonne équipe, on ne se relâche pas"
Le relâchement serait alors la pire chose qui puisse arriver aux Héraultais face à des Lot-et-Garonnais, mobilisés et vexés que les entraîneurs du Top 14 les aient condamnés au Pro D2 dans un récent sondage paru dans Midi Olympique. Le directeur du rugby, Fabien Galthié, fixe la ligne de bonne conduite:
"Il faut essayer d’avoir un peu de continuité et ne pas toujours être performant sur la colère". Julien Tomas, qui devrait débuter sur le banc après la bonne prestation de Paillaugue à la mêlée, va plus loin: "On veut grandir, être constant dans la dimension mentale. Si on perd samedi, cela signifiera qu’on n’est pas invité à jouer le haut de tableau".
Si la tendance est au calme à Yves-du-Manoir, la rigueur et la détermination transpirent dans les propos montpelliérains. Galthié envoie ainsi un message lapidaire: "Quand on est une bonne équipe, on ne se relâche pas". Des propos peu rassurants pour des Agenais qui ne pourront pas compter sur une défaillance mentale des barragistes de la saison dernière.
Rugbyrama.fr
Agen reste confiant malgré les résultats
Selon le staff, certaines décisions arbitrales leur ont aussi été défavorables.
« On nous a enlevé quelques moments de bonheur parce que l'humain peut se tromper, précise-t-il, en pensant surtout à la défaite contre le BO. Je ne focalise pas sur l'arbitrage, mais il y a des faits de jeu bien réels. C'est gros, surtout à la maison. Ce sont des faits qui ne sont pas sujets à polémique. Nous avons été arbitrés comme une petite équipe. » Forcément frustré par la situation comptable de son équipe, douzième avec seulement deux points au compteur, les Agenais ne veulent pas renoncer à leurs ambitions de jeu. Quitte à mourir avec leurs idées.
« Pourquoi revenir à quelque chose de plus minimaliste ? Les interrogations n'existent que par les résultats mais pas par rapport à ce qu'on a vu sur le terrain. Il ne nous manque que des victoires car les joueurs ont bien assimilé le projet et sont demandeurs. Il faut encore améliorer la maîtrise dans l'organisation. Mais on croit en leur capacité à développer leurs compétences pour avoir le meilleur rendement collectif possible. »
Portés par une volonté de jouer, parfois à outrance, les entraîneurs sont convaincus d’être sur la bonne voie. Ils ont toujours le soutien de leurs joueurs, séduits par le projet.
« On croit tous en ce qu'on fait à 200 %, assure Jalil Narjissi. Il n'y a aucun doute dans nos têtes. On voit que cela nous fait avancer. Mais quand on a le match en main, il faut savoir le tuer. J'ai confiance en mon staff et mes coéquipiers. J'espère qu'on va très vite récupérer tous les blessés mais il faut continuer dans cette direction, ne pas douter, croire en ce qu'on fait et ça paiera. » Au club depuis 2004, le talonneur marocain a tout connu avec le SUA. Il refuse de comparer la situation actuelle avec celle de la saison 2010-11, où les Agenais n’avaient remporté qu’une seule victoire lors des dix premières journées. « À l'époque, on ne savait pas où on en était. Là, je suis confiant, je sais qu'on va y arriver. Samedi, on ne va pas aller à la plage à Montpellier. On va y aller sans se poser de questions, sans pression négative, et jouer à fond. C'est à l'extérieur qu'on construit des équipes. » Et qu’on rattrape les points perdus à la maison.
CSBJ : Liquidation confirmée
Le tribunal de commerce de Vienne, où les dirigeants berjalliens avaient déposé un dossier, a prononcé mardi la liquidation judiciaire de la SASP CSBJ, actant ainsi la fin du professionnalisme à Bourgoin.
Voilà, c’est fini. Trois semaines après la décision du tribunal administratif de ne pas casser la sanction prise par la Ligue Nationale de Rugby, soit la rétrogradation du club en Fédérale 1, Bourgoin a vécu une nouvelle étape dans sa descente aux enfers. Le tribunal de commerce de Vienne a prononcé mardi la liquidation judiciaire de la SASP CSBJ, après avoir constaté la situation de cessation de paiement. Cette décision induit la fin du professionnalisme à Bourgoin. Dans les prochains jours, Me Billioud, nommé mandataire-liquidateur par le tribunal, devra « procéder au licenciement des salariés du club » et « recueillir les déclarations de créance ». Au niveau sportif, l’Association-CSBJ gérera le club pour préparer la saison prochaine. La Fédération Française de Rugby doit encore donner son aval à la présence des Berjalliens en Fédérale 1. Elle devrait se prononcer dans les prochains jours.
Boudjellal attaque et répond
Se défendant d’avoir voulu exercer une quelconque pression sur les arbitres, il a surtout été choqué par l’état de l’oreille droite de Chris Masoe, piétinée malencontreusement par Szarzewski. « J’ai failli vomir tellement c’était affreux. Et ça m’a agacé. On s’est un peu énervé pour rien mais je ne suis pas allé voir l’arbitre pour lui parler de technique ou de fautes. J’ai été le voir pour lui dire qu’on allait porter réclamation. Ce n’était pas du tout pour influencer l’arbitre. (…) L’arbitre s’occupe du jeu et de faire respecter les règles. Mais on n’a pas le droit donc il ne faut pas le faire, point à la ligne ». Son entrée dans le vestiaire réservé aux officiels avait néanmoins éveillé la curiosité de Novès, qui ne s’en était pas caché. « A partir du moment où je ne m’autorise pas à aller mettre une forme de pression sur l’arbitre, si l’entraîneur adverse se le permet, ça m’interpelle, lâche l’entraîneur toulousain. On doit tous faire les mêmes efforts, même si pour l’entraîneur c’est toujours très, très dur d’accepter certaines décisions. »
Mais comme à son habitude, Boudjellal se fait cinglant dans sa réponse. Se gardant bien de citer des noms, le boss de Toulon fait référence à un épisode de la saison passée. « Moi, j’ai su qu'un entraîneur a pénétré dans le vestiaire de l'arbitre pour influer directement sur une décision. Du coup, le carton rouge qui avait été infligé à son joueur s'est étrangement transformé en jaune... » Il évoque par cette phrase aux contours policés le match de la dernière journée de la phase régulière du championnat entre Toulouse et Montpellier. Yoann Maestri et Mamuka Gorgodze avaient écopé chacun d’un carton rouge lors de la rencontre. Mais l’arbitre avait modifié sa sanction dans son rapport final et les deux joueurs avaient ainsi pu disputer les phases finales. Souvent à contre-courant de l’opinion générale, il défend aussi les arbitres, très critiqués depuis le début de la saison. Si Boudjellal avait assuré qu’il se ferait plus discret dans les medias, il ne manque jamais une occasion de défendre son club. Sur ce plan-là, il ne changera certainement jamais.
mardi 28 août 2012
Jerry Collins se confie pour Team Rugby-Actus !
Contacté il y a quelques jours, il nous a répondu entre ambition, retour sur les All Blacks voici une interview pleine de sincérité et de simplicité :
Bonjour Jerry comment vas-tu ? La reprise avec Yamaha Jubilo s'est bien passée ?
Bonjour, oui ça va très bien, la reprise s'est bien passée malgré que je me suis blessé. Je me suis tordu la cheville le week-end dernier et je pense être indisponible trois à quatre semaines..
Mais au club, les choses sont bonnes, tout se passe bien ici sur la côte est du Japon.
Tu es arrivé l'an dernier au club Japonnais, comment te sens-tu ? Le Japon te plaît ?
Je suis arrivé dans ce club il y a un an après avoir passé deux bonnes saisons avec les Ospreys, je suis partis d'Angleterre à cause de problèmes administratifs au club. La récession qui frappe l'Europe, frappe aussi les clubs de sports et le club n'avait rien ou quasiment rien pour se restructurer.
J'ai donc pensé que partir au Japon était la meilleure chose pour moi malgré que le club Gallois de Swansea m'est proposé un nouveau contrat. D'ailleurs je suis très reconnaissant envers le club des Ospreys et envers les dirigeants.
J'ai apprécié mon séjour là bas, c'était un excellent endroit pour moi. Jouer pour ce club m'a permis de retrouver mon rugby que j'avais perdus depuis mon arrêt chez les All Blacks...
Le jeu au Japon est il différent de l'hémisphère Nord et de l'hémisphère Sud ? Les français connaissent peu le rugby Japonnais peux-tu nous en parler ?
Le rugby Japonnais est très rapide. Ici au Japon, on se base déjà sur l'organisation autour du club. C'est à dire que le club essaye de se structurer qu'avec des dirigeants Japonnais. Ensuite une fois le club structuré, le premier objectif est de privilégier la formation des jeunes.
En termes de jeu, les Japonnais essayent de se calquer sur le modèle du "Super Rugby". Ce modèle se traduit par un rythme de jeu extrêmement rapide ou la mouvement de la balle est primordiale.
Au Japon, il y a très peu de joueurs de l'hémisphère Nord, la plupart des joueurs viennent tous de l'hémisphère Sud, en provenance de Nouvelle-Zélande, Australie et des différentes îles.. D'ailleurs pour la petite anecdote j'ai retrouvé des joueurs que je n'avais pas revu depuis quatre ou cinq années ! Au club nous avons un jeune joueur français du nom de Patrice Olivier. Ça me fais drôle de me retrouver avec un français, ça me rappelle l'aventure à Toulon et je lui lance quelques phrases en français que je me souviens ! (rires)
Tu évoques dans la question précédente ton aventure à Toulon. Tu y as passé une saison, suis-tu toujours les résultats du club ?
Oui je suis toujours les résultats du club, j'essaye de les regarder souvent. Pour moi à Toulon c'était une période très intéressante. Je suis heureux pour le succès qu'ils ont depuis quelques saisons !
Je suis juste déçu de ne pas avoir pu percer au club, de ne pas avoir pu pratiquer mon meilleur rugby et j'ai quelques regrets. J'aurais aimé faire partie de l'aventure de l'an dernier par exemple...
Mais... En regardant en arrière, je suppose que ce n'était pas ma meilleure année là bas. J'étais souvent blessé et je n'ai pas pris le temps de me soigner comme il le fallait.
Je me suis fait beaucoup de bons amis là-bas et j'ai vraiment adoré les gens et les supporters, l'esprit qu'ils avaient.. Le Pilou-pilou, le Stade Mayol m'ont marqué a vie !
Mais je suis déçus de certains supporters qui pensent que je déteste Toulon et que je suis venus pour l'argent..
J'ai joué 22 matchs pour le club et j'ai eu une opération au genou au cours de la même saison. C'était une saison difficile pour moi, mais je n'ai jamais détesté cet endroit ou les supporters..
Que penses-tu sur les All Blacks? Ils sont champions du monde, intouchables lors des test matchs, comment sens-tu cette équipe? As-tu encore des contacts avec certains joueurs de l'équipe?
J'étais vraiment heureux pour tous les Blacks et l'année dernière a été un moment spécial pour eux, les entraîneurs et les joueurs méritaient de remporter enfin un titre mondial depuis 20 ans ! Je parle encore à ceux avec qui j'ai joué comme Sonny Bill, Ma'a Nonu, Piri Weepu ou encore Dan Carter !
Beaucoup de nouveaux joueurs son arrivés et je ne les connais pas forcément. Lorque je reparle à certains de mes anciens coéquipiers c'est plus pour parler de ce que l'on devient chacun de notre côté, mais très peu rugby..
Pour terminer, un rapide mot pour les supporters français qui garde toujours un oeil sur toi ?
Pour les fans de Toulon j'ai envie de dire "Pilou-Pilou !"
Et puis je remercie beaucoup les fans français qui m'ont soutenu au fil des années..
J'ai encore quatre ou cinq ans a joué alors qui sait je pourrais peut être revenir en France et finir ce que j'ai commencé.. J'aimerais gagner le championnat français...
Tout peut arriver ...
Je veux aussi dire à tous les supporters françaisde profiter de la saison à venir pour soutenir vos équipes respectives !
La Team Rugby-Actus remercie Jerry Collins pour avoir répondu à toutes ces questions !
Yachvili : Une opération qui s'est "bien passée"
Opéré d'une hernie discale mardi, Dimitri Yachvili, demi de mêlée des Bleus et du Biarritz Olympique, a indiqué sur son compte Twitter que l'intervention chirurgicale s'était « bien passée ».
Des nouvelles rassurantes pour Dimitri Yachvili. Opéré d’une hernie discale mardi, le demi de mêlée international français du Biarritz Olympique (31 ans, 61 sélections) a indiqué sur son compte Twitter que l’intervention chirurgicale s’était « bien passée ». Il devrait être éloigné des terrains durant environ trois mois.
Wilkinson comme cadeau de fin d'année?
Auteur de 21 points contre Perpignan en ouverture du Top 14 (15-21), l’ancien ouvreur du XV de la Rose (91 sélections) a confirmé samedi dernier sur le terrain du Racing-Métro, avec treize unités à son actif (21-23). Chez les Franciliens, il s’est aussi trouvé à l’origine des deux essais de son équipe et a confirmé son influence sur le jeu des siens. Il est redevenu régulier dans son rôle de buteur, avec un seul échec sur douze tentatives, en deux matchs. Il avait pourtant vécu une fin de saison dernière très compliquée dans l’exercice.Avant de régler la mire en demi-finales contre Clermont (12-15) et d’envoyer sa formation au Stade de France, le natif de Frimley avait traversé une sérieuse phase de doute. Très entamé physiquement, il enchaînait les ratés dans les tirs au but et ne pesait plus sur le jeu. Perdu sur le terrain, il ne gagnait plus ses duels, lui qui est pourtant réputé excellent défenseur. Mais Wilkinson sortait d’une saison longue et éreintante à tous les niveaux.
Elle avait débuté dès le mois de juin, avec la préparation pour une Coupe du monde aux antipodes. Le maître à jouer de l’Angleterre était ensuite rentré meurtri de Nouvelle-Zélande, où son équipe avait failli sportivement (élimination en quarts de finale contre la France) et en dehors des terrains, où les polémiques s’étaient multipliées. Le contexte sera bien différent cette saison. Après de longues vacances, il sort d’une préparation pleine. Après avoir annoncé sa retraite internationale, il bénéficiera de plages de repos au lieu de partir en stage avec sa sélection. Enfin épargné par les blessures depuis plusieurs saisons, il dispose donc de tous les ingrédients pour réussir une grande saison. Mais de la cohabitation avec Michalak pourrait dépendre son avenir. Comme le précise La Provence, la date butoir fixée au mois de décembre n’est certainement pas anodine. Elle lui donne le temps de se situer dans le groupe avant de se prononcer.
L'Union retrouvé ?
" On a retrouvé l'Union"
Camille Lopez s’en réjouit, Bordeaux-Bègles est redevenu une équipe vendredi dernier. Et comme par hasard, elle a retrouvé le goût de la victoire contre Perpignan à Chaban-Delmas, lui permettant de lancer véritablement sa saison (26-22). Une semaine plus tôt, les Girondins avaient vécu un calvaire. Auteurs d’une entame désastreuse, menés 0-17 après une douzaine de minute, et incapables de développer leur jeu, ils s’étaient inclinés d’entrée à domicile devant le promu Grenoble (28-29).Dans la semaine, Raphaël Ibanez avait mis ses hommes devant leurs responsabilités et attendaient une réaction d’orgueil de leur part. Il n’a pas été déçu. « Il faut tirer un grand mérite à tous les joueurs, lâche l’ancien international français. Ce qui nous a plu, c'est cette générosité contrôlée, malgré les situations parfois extrêmement difficiles, comme quand on est à treize contre quinze. Il y a cette forme d'intelligence aussi que l'on demande à des joueurs professionnels. » Efficaces en défense, retrouvés en attaque, ils ont rendu une copie propre, bien qu’encore largement perfectible.
Mais ils ont surtout répondu aux doutes émis récemment sur leur capacité à rebondir. « On avait l’air de nous expliquer que sans certains bonhommes, on était perdu, souligne le président Laurent Marti. On n’a pas pris de leçon de rugby, au contraire. On a gagné la bataille de la touche, on a gagné la bataille stratégique. Surtout, et je le dis toujours, ce n’est pas un président ni un entraîneur qui fait un club, ce sont les joueurs. On a la chance d’avoir un groupe exceptionnel depuis trois ans, excessivement talentueux et avec un état d’esprit irréprochable. » Si cette solidarité et cette cohésion ont fait la force de l’Union ces dernières saisons, Ibanez a surtout apprécié la gestion du match par son équipe. « On a été capable aussi de maîtriser, de garder notre sang-froid malgré les fautes et les approximations. Ils sont restés dans le match. Au niveau de l'engagement, c'est l'ancien talonneur qui parle, ils ont gagné leurs duels. Du 1 au 15, voire même du 1 au 23, ils ont tous battu leur adversaire direct à un moment dans le match. »
Symbole de la maîtrise de sa formation, Camille Lopez a confirmé pourquoi il était régulièrement cité parmi les candidats potentiels à une place dans le groupe France dans les années à venir. Excellent dans le jeu au pied d’occupation, réaliste sur ses coups de pied, il a emmené ses partenaires dans son sillage. Il sait l’importance de cette victoire pour la suite.
« Ce match va faire du bien au moral et à la tête de tout le monde, parce qu’on en avait besoin, explique l’ouvreur de l’UBB. Le groupe a montré qu’il était solidaire, qu’il avait des valeurs et que ça ne changeait pas de l’année dernière. On va s’accrocher jusqu’au bout. Les joueurs ont été admirables de générosité, de courage et de solidarité, résume Ibanez. Ça ressemble vraiment à du rugby, ça ressemblait vraiment à une équipe et les joueurs ont fait honneur à ce stade mythique de Chaban-Delmas. » Une enceinte où les Girondins évolueront huit fois cette saison. Mais pour assurer le maintien, voire pour viser plus haut, il faudra aussi aller chercher des points ailleurs. Et pourquoi pas sur le terrain du Racing-Métro dès samedi prochain. Si l’Union poursuit dans cette voie, tout redevient possible.
L'USAP en crise?
Une révolution pour rien ? A l’issue d’une saison plus que moyenne ponctuée par une fin de championnat catastrophique et une bien triste onzième place, l’USAP a décidé de tout chambouler cet été. Une vingtaine de départs, un nouveau staff, un nouveau coach… Mais après deux journées de championnat, l’électrochoc se fait toujours attendre. Après une défaite logique et plutôt encourageante face à l’ogre toulonnais en ouverture du Top 14, le club catalan a chuté face à Bordeaux-Bègles (26-22) au Stade Chaban-Delmas. Une défaite qui n’a pas vraiment plu à Marc Delpoux : « Autant contre Toulon je n’étais pas excessivement inquiet parce que j’avais vu ce que je voulais voir face à une équipe qui nous était certainement supérieure, a confié l’entraîneur perpignanais à l’issue de la rencontre. Mais là, je suis un peu plus inquiet. Les Bordelais méritent de gagner. Bravo à eux, ils méritent leur victoire, ils en avaient plus envie. Ils étaient chez eux, ils avaient perdu une fois déjà et avaient une pression excessive. Ils ont mis beaucoup d’envie de volonté, de générosité… Il nous a manqué tout ça.» Des valeurs que l’ancien entraîneur de l’UBB est justement censé apporter dans son nouveau club.
Malgré les deux points de bonus défensifs glanés, l’USAP se retrouve déjà dans la zone rouge. De quoi raviver le spectre de la fin de saison dernière pour Bertrand Guiry, même si le flanker catalan a quelques raisons d’espérer : « Il va falloir qu'on grandisse vite sinon on va passer une année de merde, reconnaissait le joueur dans L’Indépendant. Et il est hors de question que ça se passe comme l'année dernière. Heureusement, beaucoup de joueurs ne l'ont pas vécu. Pour eux, ça ne veut rien dire et cela va nous aider. Je suis beaucoup plus confiant, il y a des bonnes choses. On arrive à créer des déséquilibres, ce qu'on n'arrivait pas forcément à faire l'année dernière. » Et pour s’en sortir, le troisième ligne compte bien s’appuyer sur son expérience des moments difficiles : « Malheureusement, on commence à avoir de l'expérience dans ce domaine. On sait que ça bascule vite dans le grave. Bien sûr, ça va être compliqué, donc, on doit vite réagir. Il va falloir jouer tous les matchs à fond et ramener le plus de points. S'il y a une chose à ne pas faire, c'est lâcher notre projet de jeu qui, malgré tout, commence petit à petit à porter ses fruits. Ce n'est pas suffisant mais on est sur la bonne voie. »
Car, comme en témoigne le score, la rencontre face à l’UBB s’est jouée sur des détails. Dans un match très haché (33 pénalités, 4 cartons jaunes), les Catalans se sont notamment montrés incapables de gérer leurs période de supériorité numérique : « Notre indiscipline et nos imprécisions me gênent, s’agace Delpoux. Quand tu as deux grosses occasions à 15 contre 13 et que tu fais des fautes stupides, c'est le cocktail parfait pour perdre à l'extérieur. » Un manque de maîtrise qui s’explique avant tout par un manque de sérénité au sein d’une équipe qui se cherche encore après les chamboulements de l’été : « Il ne nous manque pas grand-chose, mais en même temps, c'est le plus difficile, a déclaré l'entraîneur des trois-quarts, Patrick Arlettaz, dans les colonnes de l’Indépendant. Il faut laisser à cette équipe le temps de vivre ensemble pour qu'elle se construise. Mais on est tous conscient qu'on est en Top 14 et que ça va très vite. Il ne faudra pas attendre trop longtemps. » Car la troisième journée se profile déjà le week-end prochain avec un nouveau rendez-vous compliqué à gérer face à Clermont. Un challenge qui n’effraie pourtant pas Bertrand Guiry : « On s'en fout que ce soit Clermont où une équipe moins armée, poursuit le troisième ligne. Au moins, on n'aura pas le spectre d'une défaite qui serait dramatique puisqu'on ne part pas favori mais outsider. C'est une équipe qui impose un gros rythme, c'est toujours très dur physiquement. On fera ce qu'on pourra, mais en étant déterminé à obtenir un résultat. » Sous peine de replonger une saison de plus dans la crise.
Stade Toulousain : Des retours à l'entrainement
Romain Millo-Chluski, Gillian Galan, Vasil Kakovin, Yann David et Yves Donguy ont repris lundi l'entraînement avec le Stade Toulousain. Touchés contre Mont-de-Marsan, Clément Poitrenaud et Luke McAlister étaient eux absents.
Cinq joueurs du Stade Toulousain sur le chemin du retour. Victime de douleurs à une épaule et forfait pour la reprise du championnat, Romain Millo-Chluski était présent à l’entraînement lundi. Eloigné des terrains en raison d’une subluxation du péroné droit, Gillian Galan était lui aussi de retour, comme Vasil Kakovin, recruté à l’intersaison en provenance de Brive. En délicatesse avec ses adducteurs, Yann David était sur le terrain d’entraînement annexe lundi, avec Yves Donguy, touché à une cuisse et forfait pour les deux premières rencontres de Top 14. Blessé longue durée, Jaba Bregvadze et Maxime Médard sont eux toujours en phase de convalescence.
Par ailleurs, Clément Poitrenaud et Luke McAlister étaient ménagés lundi à l’entraînement. Touchés contre Mont-de-Marsan samedi dernier, le premier au petit orteil du pied droit et le second au mollet droit, ils étaient préservés par le staff.
lundi 27 août 2012
Revoir les matchs de la 2ème journée de Top 14
La procédure à suivre :
Tout d'abord pour pouvoir télécharger les matchs je vous invite a créer un compte sur le site http://www.smartorrent.com/
Ensuite télécharger utorrent ici
Et enjoy !
Retrouvez les matchs ici :
UBB - USAP : ici
RC92 - RCT : ici
MHR - ASM : lien direct ici
CO - FCG : ici
SUA - BO : ici
Bon téléchargement et bon match !
Analyse 1ère journée ProD2
Alors que tout le monde avait les yeux tournés vers Lyon pour l’entrée en matière du grandissime favori et de ses cadres, la PRO D2 a permis aux deux promus de briller. Massy vainqueur dans son antre du PARC, et Colomiers, dans une moindre mesure, frôlant l’exploit à Albi, ont réalisé une belle entame de championnat. Lyon, Pau et Brive tiennent leur rang, Aurillac, Oyonnax, Albi et Auch débutent bien, Carcassonne, le PARC, Narbonne, Tarbes, Béziers et surtout La Rochelle et Dax, battus à domicile, ratent leur premier rendez-vous.
Lyon 30 - 12 Tarbes
Le LOU était attendu au tournant à l’abord de cette saison 2012-2013. Relégué de première division, et renforcé par de très expérimentés joueurs, Lyon fait forcément figure de grand favori de ce championnat. Un statut logique mais évidemment difficile à porter. D’autant plus que nous le disions avant la journée, il est toujours très difficile pour un club qui retrouve la PRO D2, de se remettre dans le bain et de tenir son rang immédiatement. Sans être brillants, mais éclatants de maîtrise, les Rhodaniens y sont parvenus, du moins sur cette première journée.
Vainqueurs de Tarbes en ouverture, Lyon a envoyé un signal fort. Encore en rodage, les noirs et rouge ont déjà montré de belles choses… de belles choses qui devraient rapidement devenir de très belles choses. Leurs futurs adversaires sont prévenus, à commencer par Béziers le week-end prochain. Félicitation aux Tarbais qui auront su contenir les assauts de leur adversaire, mais qui devront face à Pau montrer autre chose et rapidement se mettre sur la bonne voie.
Vainqueurs de Tarbes en ouverture, Lyon a envoyé un signal fort. Encore en rodage, les noirs et rouge ont déjà montré de belles choses… de belles choses qui devraient rapidement devenir de très belles choses. Leurs futurs adversaires sont prévenus, à commencer par Béziers le week-end prochain. Félicitation aux Tarbais qui auront su contenir les assauts de leur adversaire, mais qui devront face à Pau montrer autre chose et rapidement se mettre sur la bonne voie.
La Rochelle 12 - 22 Oyonnax
C’est une énorme désillusion le Stade Rochelais qui s’inclinée d’entrée dans son antre, où les Maritimes avaient remportés tous leurs matches la saison passée, et où ils n’avaient plus connu la défaite en PRO D2 depuis le 10 avril 2010 (revers 21-22 face à Aurillac). Jamais devant au score, les charentais n’auront jamais n’ont plus été en mesure de mettre l’USO à mal. Une entame de championnat raté, qu’il faudra absolument effacer dimanche prochain avec la réception de Dax.
En revanche, c’est une superbe entrée en matière pour Oyonnax qui la saison passée était retombé dans ses travers en voyageant mal. C’est un joli pied de nez, mais surtout une superbe confirmation des dispositions des Oyonnaxiens, après le superbe succès sur le LOU en amical (22-14). Faut-il y voir le retour de l’USO sur le devant de la scène après deux saisons en dent de scie ? Il est peut-être prématuré de l’annoncer au terme de la première journée, mais si les joueurs du Haut Bugey parviennent à maintenir ce niveau de forme et de jeu, ils devraient jouer les tous premiers rôles.
En revanche, c’est une superbe entrée en matière pour Oyonnax qui la saison passée était retombé dans ses travers en voyageant mal. C’est un joli pied de nez, mais surtout une superbe confirmation des dispositions des Oyonnaxiens, après le superbe succès sur le LOU en amical (22-14). Faut-il y voir le retour de l’USO sur le devant de la scène après deux saisons en dent de scie ? Il est peut-être prématuré de l’annoncer au terme de la première journée, mais si les joueurs du Haut Bugey parviennent à maintenir ce niveau de forme et de jeu, ils devraient jouer les tous premiers rôles.
Massy 21 - (b) 18 Pays d'Aix
C’est peut-être la sensation de cette première journée. Premier match au niveau professionnel pour Massy, et première victoire. Historique pour ce club toujours placé, mais jamais récompensé, qui après avoir fournis de nombreux joueurs aux meilleurs clubs, se donnait enfin le droit d’y briller lui-même. Comme l’on pouvait s’y attendre, tout ne fut pas simple, bien au contraire. Menés 9-3 à la pause, face à un adversaire toujours difficile à jouer, les Massicois durent attendre la 64ème minute de jeu pour revenir au score, la 65ème pour prendre les devants pour la première fois du match.
Mais soucieux de ne pas s’incliner d’entrée face à un promu, les Aixois repartaient de l’avant pour égaliser et filer vers le nul… c’était sans compter le pied de Malavard qui arrachait la victoire sur la sirène, faisant chavirer le stade Jules Ladoumègue de bonheur. Désormais, les Franciliens seront attendus au tournant, et il faudra sortir le bleu de chauffe pour multiplier de telles performances, à commencer peut-être par le week-end prochain à Auch. Pour le PARC c’est un mauvais départ, et si les difficultés à voyager ont été un frein pour ce club par le passé, cela semble en prendre à nouveau le chemin. En déplacement à Aurillac lors de la deuxième journée, les hommes de Didier Nourault et Olivier nier auront l’occasion de faire mentir les statistiques… mais vu le niveau de forme des Cantalous, cela ne s’annonce pas de tout repos.
Mais soucieux de ne pas s’incliner d’entrée face à un promu, les Aixois repartaient de l’avant pour égaliser et filer vers le nul… c’était sans compter le pied de Malavard qui arrachait la victoire sur la sirène, faisant chavirer le stade Jules Ladoumègue de bonheur. Désormais, les Franciliens seront attendus au tournant, et il faudra sortir le bleu de chauffe pour multiplier de telles performances, à commencer peut-être par le week-end prochain à Auch. Pour le PARC c’est un mauvais départ, et si les difficultés à voyager ont été un frein pour ce club par le passé, cela semble en prendre à nouveau le chemin. En déplacement à Aurillac lors de la deuxième journée, les hommes de Didier Nourault et Olivier nier auront l’occasion de faire mentir les statistiques… mais vu le niveau de forme des Cantalous, cela ne s’annonce pas de tout repos.
Narbonne 13 (b) - 17 Pau
Finaliste des dernières phases finales d’accession, la Section abordait, solidement renforcée, l’exercice 2012-2013 comme l’un des principaux favoris à la montée. En déplacement à Narbonne, soucieux de ne plus vivre des saisons galères comme ces dernières saisons, et auteur d’une série de matches amicaux de qualité, les Béarnais étaient face à un test de taille. Un test réussi, qui après un succès maitrisé prouve la qualité de cette équipe et la conforte dans ses objectifs.
La semaine prochaine, un autre test, face à Tarbes pour le derby des Pyrénées, leur permettra de monter crescendo dans la compétition, et de confirmer leur niveau de forme. Pour les Tangos, c’est une entrée en matière manquée, mais pas tant que cela. Face à l’un des ténors du championnat, ils n’ont jamais démérité, montrant de belles ressources pour recoller au score à l’entame de la deuxième période. Mais en infériorité numérique la quasi-totalité du second acte, après le rouge reçu par Tuilagi, ils ne purent tenir sur la distance… qui sait s’ils avaient fini le match à 15 !
La semaine prochaine, un autre test, face à Tarbes pour le derby des Pyrénées, leur permettra de monter crescendo dans la compétition, et de confirmer leur niveau de forme. Pour les Tangos, c’est une entrée en matière manquée, mais pas tant que cela. Face à l’un des ténors du championnat, ils n’ont jamais démérité, montrant de belles ressources pour recoller au score à l’entame de la deuxième période. Mais en infériorité numérique la quasi-totalité du second acte, après le rouge reçu par Tuilagi, ils ne purent tenir sur la distance… qui sait s’ils avaient fini le match à 15 !
Albi 22 - (b) 20 Colomiers
Massy vainqueur du Pays d’Aix, Colomiers ne voulait pas être en reste, et comptait bien prouver qu’en tant que promu, lui non plus ne montait pas la fleur au fusil. Résultat, l’USC a frisé l’exploit ! Ouverture du score à la clé, direction des débats à partir de la 56ème minute, les Columérins n’ont pas chômé et auraient peut-être du être récompensés de leurs efforts par autre chose qu’un bonus défensif. Ceci dit, peu de monde pouvait se dire qu’ils seraient à pareille fête avant la rencontre, tant il est compliqué de se déplacer dans la Ville Rouge, eux-mêmes pouvant en témoigner, avec aucune victoire dans l’antre du SCA.
Cela s’est confirmé, car au mental, les Tarnais, au bout du suspens, arrachaient la victoire sur une pénalité de Marques, héros pour les uns, bourreau pour les autres. Pour les vainqueurs, si le soulagement est de mise, il faudra montrer un tout autre visage à Oyonnax pour l’emporter. Pour les vaincus, c’est l’espoir qui doit primer, car une performance de ce niveau n’est pas due au hasard. D’autres du même acabit lui offriront la victoire, et peut-être dès la semaine prochaine avec la réception de Narbonne.
Cela s’est confirmé, car au mental, les Tarnais, au bout du suspens, arrachaient la victoire sur une pénalité de Marques, héros pour les uns, bourreau pour les autres. Pour les vainqueurs, si le soulagement est de mise, il faudra montrer un tout autre visage à Oyonnax pour l’emporter. Pour les vaincus, c’est l’espoir qui doit primer, car une performance de ce niveau n’est pas due au hasard. D’autres du même acabit lui offriront la victoire, et peut-être dès la semaine prochaine avec la réception de Narbonne.
Auch 24 - (b) 23 Carcassonne
C’est avec une énorme frustration que les Carcassonnais ont du quitter le Gers. Alors qu’ils avaient à cœur de bien débuter ce championnat pour franchir un nouveau cap, les Audois étaient en passe de remplir leurs objectifs au terme d’une rencontre bien maîtrisée et durant laquelle ils menèrent la majeure partie du temps. Mais voilà, un match dure toujours un peu plus de 80 minutes, les arrêts de jeu aidant, et les Auscitains, qui ont prouvé une nouvelle fois qu’ils ne lâchaient rien, leur ont amèrement rappelé.
C’est donc une défaite difficile à avaler certes, mais porteuse d’enseignements. En effet, les hommes de Christian Labit sont passés tout prêt de la victoire chez un adversaire qui l’an passé avait recouvré son rang, et qui dans son antre avait fait souffrir les gros calibres du championnat. En s’inclinant sur le fil avec le bonus en poche, l’USC prouve qu’elle fait bel et bien partie de cette catégorie de gros morceaux du championnat. A confirmer dans les faits le week-end prochain avec la réception d’un des favoris, Brive. Pour le FCAG, qui reçoit le promu Massicois, il faudra enchainer par une deuxième victoire à domicile.
C’est donc une défaite difficile à avaler certes, mais porteuse d’enseignements. En effet, les hommes de Christian Labit sont passés tout prêt de la victoire chez un adversaire qui l’an passé avait recouvré son rang, et qui dans son antre avait fait souffrir les gros calibres du championnat. En s’inclinant sur le fil avec le bonus en poche, l’USC prouve qu’elle fait bel et bien partie de cette catégorie de gros morceaux du championnat. A confirmer dans les faits le week-end prochain avec la réception d’un des favoris, Brive. Pour le FCAG, qui reçoit le promu Massicois, il faudra enchainer par une deuxième victoire à domicile.
Dax 16 - 31 Aurillac
Au plus mal il y a deux saisons, jouant sa survie en PRO D2 lors des dernières journées. Au mieux l’année passée, disputant une demi-finale d’accession après une entame de compétition tonitruante. Battu d’entrée à domicile par Aurillac (une première dans l’histoire !) cette fois-ci. Non, décidemment, les saisons de l’USD en deuxième division ne se ressemblent pas. Pourtant tout avait bien débuté avec un essai transformé dès la première minute, et un avantage maîtrisé jusqu’à la demi-heure de jeu. Par la suite, tout se compliqua. D’abord sur le drop de Petitjean à la 30ème qui donnait l’avantage aux Cantalous pour la première fois du match, puis sur l’essai de Valentin juste avant la pause pour accroître l’avantage de ces derniers.
Enfin, tout alla de travers. Après l’essai de McPhee à la 51ème, les Dacquois ne furent plus jamais en mesure de mettre à mal leurs adversaires. Pire, ils les virent même donner plus d’ampleur à leur premier succès de l’histoire à Boyau par leur artilleur en chef. C’est une entame complètement manquée, et qui ne doit plus être rééditée. En déplacement à La Rochelle, les Landais sont déjà dans l’obligation de faire un résultat pour effacer ce mauvais pas et ne pas perdre de terrain sur la concurrence. Pour Aurillac, c’est en revanche tout bonus. La réception du Pays d’Aix doit permettre de confirmer cette performance pour se placer déjà dans le premier wagon. Le plus dur sera d’y rester.
Enfin, tout alla de travers. Après l’essai de McPhee à la 51ème, les Dacquois ne furent plus jamais en mesure de mettre à mal leurs adversaires. Pire, ils les virent même donner plus d’ampleur à leur premier succès de l’histoire à Boyau par leur artilleur en chef. C’est une entame complètement manquée, et qui ne doit plus être rééditée. En déplacement à La Rochelle, les Landais sont déjà dans l’obligation de faire un résultat pour effacer ce mauvais pas et ne pas perdre de terrain sur la concurrence. Pour Aurillac, c’est en revanche tout bonus. La réception du Pays d’Aix doit permettre de confirmer cette performance pour se placer déjà dans le premier wagon. Le plus dur sera d’y rester.
Béziers 20 (b) - 27 Brive
C’est un duel entre deux glorieux représentants du rugby et qui fleurait bon les joutes d’antan qui était appelé à clôturer la première journée de PRO D2. Et comme souvent par le passé, c’est au bon souvenir du rugby d’antan que l’on s’est rappelé. Entame de match féroce, distribution de marrons en règle dès la 10ème et double rouge, Toevalu côté biterrois, Méla côté briviste, double jaune juste avant la pause, Moore pour l’ASBH et Uys pour le CAB après une nouvelle partie de gifles… les connaisseurs se remémoreront leur jeunesse. Côté jeu, le CAB a tenu son rang de favori en s’imposant, mais que ce fut dur.
Si au terme d’un premier acte de bonne facture, les Coujoux viraient en tête 21-17, ils pouvaient tuer le match à l’entame du second acte où ils dominaient les débats. Mais en ne concrétisant leur supériorité que par deux pénalités, ils restaient à portée de fusil de leurs adversaires, pourtant réduits à 13 contre 14 après un nouveau rouge sorti à l’encontre de Moore pour un second jaune. Mais tout s’inversa. Béziers finissait mieux et terminaient même la rencontre en supériorité numérique, 13 contre 12 ! Mais sans en profiter, les Biterrois s’inclinent d’entrée à domicile, juste avant d’aller défier le grand favori lyonnais sur ses terres. Brive encore en déplacement, à Carcassonne, le week-end prochain se doit de confirmer cette solide entrée en matière.
Si au terme d’un premier acte de bonne facture, les Coujoux viraient en tête 21-17, ils pouvaient tuer le match à l’entame du second acte où ils dominaient les débats. Mais en ne concrétisant leur supériorité que par deux pénalités, ils restaient à portée de fusil de leurs adversaires, pourtant réduits à 13 contre 14 après un nouveau rouge sorti à l’encontre de Moore pour un second jaune. Mais tout s’inversa. Béziers finissait mieux et terminaient même la rencontre en supériorité numérique, 13 contre 12 ! Mais sans en profiter, les Biterrois s’inclinent d’entrée à domicile, juste avant d’aller défier le grand favori lyonnais sur ses terres. Brive encore en déplacement, à Carcassonne, le week-end prochain se doit de confirmer cette solide entrée en matière.
Quesada frustré
Gonzalo Quesada, la frustration prédomine-t-elle suite à défaite de votre équipe contre Toulon samedi (21-23) ?
Forcément. On croit avoir fait le nécessaire au niveau de jeu, avoir bien préparé le match. On savait qu’on était face à une grande équipe, étiquetée comme celle du moment. On a été capable de mettre notre jeu en place, de dominer une bonne partie du match, de les mettre à la faute, d’enchaîner des beaux temps de jeu et de gagner quelques duels. C’est vraiment frustrant de mériter cette victoire et de ne pas l’avoir au bout. Est-ce encore un manque d’expérience ? Cette défaite va-t-elle nous servir de leçon ? Je l’espère.
Comment expliquez-vous les deux premiers matchs très différents de votre équipe en ce début de saison ?
A Agen, on n’a pas fait un bon match et on a gagné (20-24). Ce n’était pas très satisfaisant. Aujourd’hui, j’ai envie d’être plus positif parce qu’on est seulement au deuxième match de la saison. Si on est capable de garder ce qu’on a fait aujourd’hui comme base de jeu, je suis assez confiant pour le reste de la saison. Je reste positif.
Forcément. On croit avoir fait le nécessaire au niveau de jeu, avoir bien préparé le match. On savait qu’on était face à une grande équipe, étiquetée comme celle du moment. On a été capable de mettre notre jeu en place, de dominer une bonne partie du match, de les mettre à la faute, d’enchaîner des beaux temps de jeu et de gagner quelques duels. C’est vraiment frustrant de mériter cette victoire et de ne pas l’avoir au bout. Est-ce encore un manque d’expérience ? Cette défaite va-t-elle nous servir de leçon ? Je l’espère.
Comment expliquez-vous les deux premiers matchs très différents de votre équipe en ce début de saison ?
A Agen, on n’a pas fait un bon match et on a gagné (20-24). Ce n’était pas très satisfaisant. Aujourd’hui, j’ai envie d’être plus positif parce qu’on est seulement au deuxième match de la saison. Si on est capable de garder ce qu’on a fait aujourd’hui comme base de jeu, je suis assez confiant pour le reste de la saison. Je reste positif.
« Ça se joue tellement sur des détails que tout compte »
Avez-vous le sentiment d’avoir donné le match aux Toulonnais ?
Oui, sauf sur cet essai en première main très bien joué, même si on, fait une petite faute défensive. C’est frustrant de donner les points à l’adversaire. Ils ont de belles individualités. C’est sûr que si on fait deux-trois cadeaux par match, ça peut coûter cher. Je ne veux pas parler de l’arbitrage, mais il y a des fautes et des situations qui se sont passés à la mi-temps que je n’ai comprises. Je ne veux pas rentrer là-dedans mais ça se joue tellement sur des détails que tout compte. Je suis assez satisfait de la performance des joueurs, même si à chaud, ça fait très mal.
Pourquoi avoir changé de buteur en deuxième période, Gaëtan Germain prenant la responsabilité de frapper les pénalités à la place de Jonathan Wisniewski ?
On aurait peut-être dû le faire sur celle d’avant aussi. Sur un plaquage, Jonathan Wisniewski se tord la cheville. Juste après, sur la dernière action de la première mi-temps, on rate cette pénalité et il n’était pas bien. Il avait un gros strap donc on a décidé de ne pas risquer qu’il tape. On a passé le relais à Gaëtan, qui est un autre très bon buteur.
Craignez-vous une éventuelle citation de Dimitri Szarzewski ? Bernard Laporte a déclaré qu’il n’hésiterait pas à porter réclamation si son geste sur Chris Masoe s’avérait volontaire…
J’ai entendu qu’il était entré à la mi-temps pour parler nerveusement à l’arbitre. C’est ce qu’on m’a dit. Je n’ai pas assez d’infos. Je n’ai aucune idée, je n’ai pas vu les images, donc je ne vais pas trop m’aventurer à répondre. Pour l’instant, très franchement, je suis très focalisé sur ce qu’on a fait. Il y a de quoi être satisfait et fier de ce qu’on a mis sur le terrain, même s’il faut encore travailler pour savoir pourquoi on n’a pas gagné.
Oui, sauf sur cet essai en première main très bien joué, même si on, fait une petite faute défensive. C’est frustrant de donner les points à l’adversaire. Ils ont de belles individualités. C’est sûr que si on fait deux-trois cadeaux par match, ça peut coûter cher. Je ne veux pas parler de l’arbitrage, mais il y a des fautes et des situations qui se sont passés à la mi-temps que je n’ai comprises. Je ne veux pas rentrer là-dedans mais ça se joue tellement sur des détails que tout compte. Je suis assez satisfait de la performance des joueurs, même si à chaud, ça fait très mal.
Pourquoi avoir changé de buteur en deuxième période, Gaëtan Germain prenant la responsabilité de frapper les pénalités à la place de Jonathan Wisniewski ?
On aurait peut-être dû le faire sur celle d’avant aussi. Sur un plaquage, Jonathan Wisniewski se tord la cheville. Juste après, sur la dernière action de la première mi-temps, on rate cette pénalité et il n’était pas bien. Il avait un gros strap donc on a décidé de ne pas risquer qu’il tape. On a passé le relais à Gaëtan, qui est un autre très bon buteur.
Craignez-vous une éventuelle citation de Dimitri Szarzewski ? Bernard Laporte a déclaré qu’il n’hésiterait pas à porter réclamation si son geste sur Chris Masoe s’avérait volontaire…
J’ai entendu qu’il était entré à la mi-temps pour parler nerveusement à l’arbitre. C’est ce qu’on m’a dit. Je n’ai pas assez d’infos. Je n’ai aucune idée, je n’ai pas vu les images, donc je ne vais pas trop m’aventurer à répondre. Pour l’instant, très franchement, je suis très focalisé sur ce qu’on a fait. Il y a de quoi être satisfait et fier de ce qu’on a mis sur le terrain, même s’il faut encore travailler pour savoir pourquoi on n’a pas gagné.
L'analyse de Landreau après Castres
Fabrice Landreau, comment analysez-vous la défaite de vos hommes samedi sur la pelouse de Castres (30-13) ?
Au cours de la première mi-temps, on n’a pas eu suffisamment de munitions. On a été trop attentiste, trop spectateur. On n’a malheureusement pas été assez souvent dans le camp castrais, alors qu’on avait l’appui du vent. On a été trop maladroit en conquête. Que ce soit en touche ou en mêlée, on a été énormément sanctionné, on a commis beaucoup de maladresses. On n’a pas pu lancer le jeu, on ne s’est nourri que de quelques miettes. Ensuite, dès que les cartons ont commencé à pleuvoir, ça a été vraiment difficile. On a fait comme on a pu. On a essayé de mettre les barbelés. On s’est mis énormément à la faute, on a été logiquement sanctionné par des essais de pénalités et par les Castrais, qui nous ont mis à mal pendant 78 minutes.
Votre essai à la dernière seconde vous permet de quitter le terrain la tête haute…
Oui, mais les Castrais sont réduits à quatorze, donc ça nivelle un peu les valeurs. On a montré de l’orgueil, on a essayé d’aller au bout de nous-mêmes, pour ne pas avoir de regrets. On en a forcément, parce qu’on a vraiment l’impression d’être passés à côté de notre match, notamment en conquête. On n’a pas pu se donner quelques munitions pour essayer de provoquer un peu Castres. Ça a été un match plutôt tranquille pour les Castrais. Cet essai récompense tout le sacrifice de l’équipe parce ça a vraiment été compliqué ce soir (samedi).
Quel est votre plus gros regret sur cette rencontre ?
C’est d’avoir été tant dominés en conquête. On s’est mis trop souvent à la faute, trop facilement, sur des petits riens : des mauvais replacements, des départs hors-jeu, des plaquages manqués ou des plaquages hauts. Ce sont des choses qu’on aurait pu éviter. Ça ne pardonne pas à ce niveau-là. Castres est une équipe bien rôdée, qui met beaucoup de mouvement. On a été justement puni et on ne s’en sort pas trop mal. Si on n’avait pas fait corps tous ensemble, on n’aurait peut-être pu encaisser un ou deux encaissés supplémentaires.
« Si les autres matchs ressemblent à ça, ce sera compliqué moralement »
Avez-vous le sentiment d’être entrés pleinement dans le Top 14 avec ce déplacement chez un candidat déclaré au titre ?
Déjà à Bordeaux, quand vous faites l’analyse du match, on se fait franchir quatorze fois et on rate 41 plaquages. Il ne faut pas se prendre pour d’autres. C’est un apprentissage difficile mais nécessaire. On doit gommer pas mal de petites imperfections, être moins attentistes et plus vigilants. Il faut s’économiser un peu plus, on a des courses qui ne sont pas forcément bonnes, on vient où il ne faut pas. On a besoin de s’observer, d’analyser ces matchs et de prendre la mesure de ce qui nous sépare des meilleurs.
Avez-vous beaucoup appris sur ce match ?
Déjà la semaine dernière, on a beaucoup appris. Il y a un peu moins de plaquages manqués, c’est pas mal. En revanche, la semaine dernière, on avait été quasiment parfait sur la touche et la mêlée. Aujourd’hui, ça a été un désastre. C’est difficile d’essayer de mettre son jeu en place lorsqu’on n’a pas un ballon. On a été approximatif tout le temps. C’est frustrant pour toute l’équipe, par rapport au travail mis en place dans la semaine. Mais c’est un passage obligé, ça nous montré qu’il faudra être encore plus précis. Retenons simplement ce qui a été bon, c’est-à-dire les deux dernières minutes, pour rebondir la semaine prochaine.
Vous allez aborder vos deux premières rencontres à domicile, contre le Stade Français puis Mont-de-Marsan. Ce sera peut-être un premier tournant dans votre saison…
C’est important, bien sûr. On va essayer de bien récupérer et puis, on aura le premier rendez-vous à Lesdiguières vendredi, avec donc deux journées en moins d’entraînement. Il va falloir qu’on aille à l’essentiel et qu’on garde cet état d’esprit. Aujourd’hui, ce qui a été positif, c’est l’état d’esprit jusqu’à la dernière seconde. On a été chercher cet essai avec le cœur et les tripes. Même en grande difficulté, on n’a pas lâché, même si on a cédé à trois reprises sur notre ligne de but. Mais après, on s’est bien accroché, on s’est vraiment sacrifié. Mais ça ne suffira pas. Il reste encore beaucoup de matchs et si les autres ressemblent à ça, ce sera compliqué moralement.
Pour un promu, le maintien passe souvent par un excellent parcours à la maison…
Oui, c’est presque une évidence. On a juste envie de voir comment on va digérer notre déplacement et comment on va rentrer à Grenoble. On va essayer de tout mettre en œuvre pour être plus entreprenants contre le Stade Français vendredi soir.
Déjà à Bordeaux, quand vous faites l’analyse du match, on se fait franchir quatorze fois et on rate 41 plaquages. Il ne faut pas se prendre pour d’autres. C’est un apprentissage difficile mais nécessaire. On doit gommer pas mal de petites imperfections, être moins attentistes et plus vigilants. Il faut s’économiser un peu plus, on a des courses qui ne sont pas forcément bonnes, on vient où il ne faut pas. On a besoin de s’observer, d’analyser ces matchs et de prendre la mesure de ce qui nous sépare des meilleurs.
Avez-vous beaucoup appris sur ce match ?
Déjà la semaine dernière, on a beaucoup appris. Il y a un peu moins de plaquages manqués, c’est pas mal. En revanche, la semaine dernière, on avait été quasiment parfait sur la touche et la mêlée. Aujourd’hui, ça a été un désastre. C’est difficile d’essayer de mettre son jeu en place lorsqu’on n’a pas un ballon. On a été approximatif tout le temps. C’est frustrant pour toute l’équipe, par rapport au travail mis en place dans la semaine. Mais c’est un passage obligé, ça nous montré qu’il faudra être encore plus précis. Retenons simplement ce qui a été bon, c’est-à-dire les deux dernières minutes, pour rebondir la semaine prochaine.
Vous allez aborder vos deux premières rencontres à domicile, contre le Stade Français puis Mont-de-Marsan. Ce sera peut-être un premier tournant dans votre saison…
C’est important, bien sûr. On va essayer de bien récupérer et puis, on aura le premier rendez-vous à Lesdiguières vendredi, avec donc deux journées en moins d’entraînement. Il va falloir qu’on aille à l’essentiel et qu’on garde cet état d’esprit. Aujourd’hui, ce qui a été positif, c’est l’état d’esprit jusqu’à la dernière seconde. On a été chercher cet essai avec le cœur et les tripes. Même en grande difficulté, on n’a pas lâché, même si on a cédé à trois reprises sur notre ligne de but. Mais après, on s’est bien accroché, on s’est vraiment sacrifié. Mais ça ne suffira pas. Il reste encore beaucoup de matchs et si les autres ressemblent à ça, ce sera compliqué moralement.
Pour un promu, le maintien passe souvent par un excellent parcours à la maison…
Oui, c’est presque une évidence. On a juste envie de voir comment on va digérer notre déplacement et comment on va rentrer à Grenoble. On va essayer de tout mettre en œuvre pour être plus entreprenants contre le Stade Français vendredi soir.
dimanche 26 août 2012
Team Rugby-Actus cherche Admin
Bonjour à tous !
La Team Rugby-Actus cherche un admin, êtes vous interéssé? Réagissez par commentaires sur l'article ou sur facebook !
On attends vos candidatures !
vendredi 24 août 2012
UBB - USAP : Les liens streaming
En match avancé de la seconde journée du Top14, l'Union Bordeaux-Bègles affronte ce soir à André Moga l'USAP, le match débutera à 20h50 et sera arbitré par M. Laurent Cardona.
Retrouvez les liens streaming pour suivre ce match ci dessous !
En attendant ce match retrouvez les interviews d'avant match :
Four Nations : Seconde journée
Le Four Nations a débuté la semaine dernière, deux résultats semble t-il logique et des airs de revanche, les Boks se déplacent en Argentine et craignent la réaction des Pumas dans un stade remplis jusqu'à la "gueule" ! Tandis que les Australiens vont essayer de répondre comme ils peuvent au assaut des All Blacks. Présentations des rencontres :
Argentine - Afrique du Sud :
Nouvelle Zélande - Australie :
Débat Midol : La ProD2 en danger?
Canal+ ayant racheté les droits TV de la Ligue 1 a obligé le Top 14 et la LNR a deplacé les affiches du samedi après midi à 15 heures au lieu de 16h30 habituellement et 18h30 pour les autres rencontres. Midi Olyumpique se pose la question si cela n'est il pas préjudiciable au championnat de ProD2 ?
Réponse ci dessous :
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Des consultants et manager apportent leurs réponses :
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Présentation 1ère journée ProD2
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L'UBB affronte l'USAP : analyse d'une rencontre déjà cruciale
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