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samedi 4 août 2012

Les Chiefs étaient les meilleurs



Le meilleur a gagné. Samedi, au Waikato Stadium d'Hamilton, les Chiefs ont logiquement remporté face aux Sharks leur premier Super 15 à l'issue d'une finale à sens unique. Pourtant, les partenaires de Frédéric Michalakont réussi une entame de qualité avec les arguments qui les ont amené jusqu'en finale en Super Rugby. Une défense agressive et une efficacité tonitruante au pied. Le futur Toulonnais était d'ailleurs le premier à se mettre en action au bout de cinq minutes de jeu. Suite à un coup de pied d'occupation de JP Pietersen et une touche subtilisée, les Chiefs se mettaient à la faute et l'ancien Toulousain ouvrait le compteur. Une entame parfaite pour le premier Européen à disputer une finale de Super Rugby. Malheureusement, la suite était beaucoup plus compliquée pour la province sud-africaine. Sur la première accélération de Sonny Bill Williams, les Sharks allaient plier.

Trouvé à hauteur des 40 mètres suite à un coup de pied par-dessus de Cruden, l'ancien joueur du RCT profitait de la passe intérieure de Horrell pour prendre l'intervalle. Après deux plaquages manquées, le centre néo-zélandais pouvait envoyer le jeu au large. L'action était ensuite conclue par Nanai-Williams pour le premier essai de la partie. A partir de ce moment, les Chiefs ne lâcheraient plus leur avantage au score, accentuant même l'écart suite à deux pénalités d'Aaron Cruden. La fébrilité commençait ensuite à gagner les esprits sud-africains. Des en-avant à répétition, des passes mal ajustées et des plaquages manqués. La panoplie parfaite d'une équipe en difficulté. Mais également fatiguée. « Je suis persuadé que nous serons capables de surmonter les affres de nos récents voyages », avait espéré l'ailier JP Pietersen, reconverti avec succès au centre. Il semble que les 40 000 kilomètres d'avion parcourus en moins de trois semaines aient finalement pesé plus que prévu sur l'issue de la rencontre.

La deuxième période était à sens unique. Symptomatique de leurs soucis dans les rucks, les Sharks arrivaient à perdre le ballon sur l'engagement des Chiefs. L'envie et la détermination faisaient ensuite le reste. Pour Michalak, le deuxième acte s'apparentait à un long chemin de croix. Avec peu de ballons à négocier et face à une défense agressive, le futur Toulonnais n'avait pas l'occasion de se mettre en évidence si ce n'est sur une nouvelle pénalité marquée (49eme). Un sursaut après le deuxième essai des Chiefs, signé Kane Thompson. Derrière une mêlée à cinq mètres, le troisième ligne faisait parler sa puissance et marquait entre les perches. Les locaux enfonçaient le clou suite à un essai de l'ailier entrant, Leila Massaga et un dernier baroud d'honneur de la star du pays « SBW » avant son départ pour le Japon. Impériale tout au long de la saison, la formation de Dave Rennie a logiquement bouclé la boucle après l'exploit en demi-finale face aux Crusaders. Frédéric Michalak ne sera pas le premier Européen à réussir le doublé Super Rugby.



Rugby365.fr

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