Raphael Ibanez, nouvel entraineur de l'Union Bordeaux Bègles s'est exprimé auprès des journalistes de l'Equipe et de Sud-Ouest. Il espère que l'équipe dont il a pris les rennes va garder le même état d'esprit que l'an dernier et va réussir à hausser son jeu.
A deux jours du début de la compétition, le Béglais ressent "de l'excitation" mais il se dit " plutôt serein, déterminé aussi ".
L'équipe lui a demandé quel regard il portait sur son équipe qui avait été une des surprises du dernier Top 14 et le manager a répondus :
"J'ai pu constater que cette équipe a une identité très forte qu'elle a su créer autour de joueurs étrangers qui se sont parfaitement intégrés dans la vie du club mais aussi dans la ville, avec autour des jeunes joueurs français. Cet équilibre a apporté du plaisir au public, un vent de fraîcheur dans le Top 14 l'an dernier qui était tendu, une compétition acharnée. Mon idée, avec l'encadrement technique, est de renforcer cette identité qui est très forte, car c'est aussi ce qui permet à tous ces joueurs de se retrouver sur le terrain. Alors on me parle de l'année de la confirmation, c'est du cliché pour moi. Ce qu'il faut, c'est que cette équipe soit capable de marquer son territoire à tout moment."
Les journalistes de Sud Ouest lui ont aussi demandé si le groupe répondait à ses attentes de début de saison et il a déclaré qu'il y a eu "du retard pour certains" notamment pour Sisa Koyamaibole qui est pour l'instant court physiquement.
Il fait part aussi de son mécontentement suite au match amical disputé face au RCT il y a quinze jours : "J'espérais qu'à l'occasion de notre match à Toulon, certains joueurs qui étaient jusqu'à présent des seconds couteaux, élèvent leur niveau. Ça n'a pas été le cas."
Il revient aussi sur les ambitions de son équipe pour ce nouveau challenge qui les attends : "Cette équipe a des atouts. Elle doit assumer sa différence, produire un jeu offensif libéré de la tension du Top 14. Enfin, je dis ça aujourd'hui... Mais si les joueurs sont fidèles à ce qu'ils sont, expriment leur identité, je crois qu'on pourra lutter pour les barrages."
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